Le spectacle fut désolant, les maisons en ruines, les cadavres, les bêtes mortes, les récoltes saccagées. Tout ça donnait une odeur de mort dans ce village. J'inspectai les cadavres, et soudain j'ai été choqué par l'un d'entre eux... c'était mon fils... je n'ai pas été le seul à être choqué, toi aussi, mon petit-fils...
Ton père a dû combattre contre les envahisseurs, nous avions étés déclarés non-apte à combattre, laisser seul face à notre destin
Seul les hommes entre 14 et 60 ans se sont battus, les femmes ont été se réfugiées dans un village voisin, mais pour les enfants et les vieillards, rien ! Nous nous sommes donc réfugiés...
-Il faut y aller petit, sinon on va se faire capturer
-Ou... oui...
-Marchons jusqu'au village voisin, ta mère y est. En espérant qu'elles soient toujours vivantes...
Nous avons marché toute une nuit sans nous arrêter, car il faisait froid, et dormir, c'est mourir dans de pareils circonstances...
-Nous sommes arrivés petit...